canaux

Bel après midi, jour de pause. Glissons sur les canaux de Xochimilco.

Admirons la force et la virtuosité des bateliers qui conduisent les barques dans l'affluence d'un dimanche.

Le site est un lieu de rendez-vous des familles mexicaines. L'ambiance très familiale, joyeuse, bon enfant. Entre les barques se frayent les petites barques des vendeurs de bières, fleurs, glaces. Sur d'autres musiciens en costumes de mariachis. Ou trois vieux messieurs avec accordéon, guitare et trompette.

 Un photographe solitaire à l'époque où presque tout le monde possède un appareil. Le souvenir d'un monnsieur qui avait eu l'idée d'acheter un appareil pour photographier les gringos et qui emmenait son fils avec lui pour lui faire apprendre l'anglais. "Mon père, dit Bernardo, sifflait Unforgettebale de Nat King Cole et comme l'eau porte on l'entendait de très loin".

Les embarcadères sont nombreux, certains comme celui de sans Cristobal, lovés au choeur de la ville.

On peut quitter la zone d'affluence. On peut aller loin jusqu'à l'ïle de las Munecas. Le canal plus vaste censément plus protégé devient une réserve d'oiseaux, d'insectes, de poisson. Nous croisons une barque où se fait lutiner une fille tandis que deux garçons plongent et remontent dans la barque en riant.

Un canoe avec une famille endimanchée se rend en ville. Même dans une zone protégée par l'Unesco on croise hélas d'énormes barques à moteurs (peut-être des fonctionnaires, suggère mon hôtesse) et sur les rives loin des regards des clubs de zodiacs. Pour la sécurité peut-être?

L'émouvant c'est qu'on se trouve au coeur des chinangas, terres cultivées sur cette zone lacustre, fondatrice de la ville de Mexico.

Et qu'après les Nahuatls travailleurs, vinrent là les artistes peintres, musiciens,poètes. Puis tout le monde. 

La superbe revue sous la direction du Poète Alberto Ruiz Sanchez, Artes de Mexico a publié un numéro spécial intitulé Xochimilco.

www.artesdemexico.com