Ce magnifique poème de Javier Sicilia, publié sur la toile quand il reçu le prix nacional de poésie Aguascalientes dit toute la valeur corps. Tout ce que le corps "apprend à l'âme".
Notre corps et celui de nos aimés qui ne sortiront pas du tombeau en ce dimanche de Pâques, mais dont le souvenir, en nous resplendit : Souvenir de tes bras, de ton visage, de ta bouche que j'ai nourrie. De ton regard vers moi confiant. Ce pourquoi chacun de nous doit protéger le corps de nos aimés.
Alegria por el cuerpo
Eres Oh cuerpo oscuro, el siempre amado,
Desnudo lecho en que dias fueron
Y el placer de las noches donde ardieron
El sueno, la pasion y lo sagrado.
Por tu conoce el alma lo creado
Las formas de las cosas bajo el dia
Tu desnudez mas pura y la Alegria
De sentirse en la sombra sosegado
Conoce el pan, el agua, la blancura
Y el mar que bajo el ciel trembla al roce
Del ave y su secreta arquitectura.
Tantos dones al alma has entregado
Que en la muette mi amour sabre la gosse
De haber vivido un dia lo creado
Tu seras O corps obscur, le toujours aimé,
lit découvert des jours passés
Et plaisir des nuits où brûlèrent
Le rêve, la passion et le sacré.
Par toi l’âme connaît le créé
La forme des choses sous le jour
Ta nudité la plus pure et la Joie
De se sentir à l’ombre reposé;
Elle sait le pain, l’eau, la blancheur,
Et la mer qui tremble sous le ciel
Au frôlement de l’oiseau, de sa secrète architecture,,
Tu as transmis tant de dons à l’âme
Que dans la mort, mon amour, saura la jouissance
D’avoir un jour vécu le créé.
traduction :pluiemexicaine